Portrait : Stan Shapiro, bénévole

L’engagement de Stan dans le milieu des soins palliatifs ne date pas d’hier. Avant de rejoindre la Maison St-Raphaël, il a été bénévole pendant plus de dix ans dans un autre centre de soins palliatifs. Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, il a appris que la Maison St-Raphaël recherchait des bénévoles, et il était heureux d’avoir l’occasion de continuer à consacrer son temps à une cause qui lui tient à cœur.

À la Maison St-Raphaël, Stan joue un rôle clé dans l’organisation d’activités destinées aux patient·e·s et à leurs proches. Tous les mardis après-midi, lors de la préparation du Café musical, il installe l’espace avec d’autres bénévoles, veillant à ce que chaque participant·e puisse profiter pleinement du moment. Un vendredi sur deux, lors du traditionnel vin et fromage, Stan Shapiro et sa collègue bénévole Suzanne Bouvrette sont présent·e·s à la Maison St-Raphaël. Les deux prennent soin de se rendre dans les chambres des patient·e·s pour leur offrir une dégustation, créant ainsi des instants de convivialité et de douceur dans leur quotidien. Avec bienveillance et générosité, il consacre son temps aux patient·e·s et à leurs proches, leur offrant des moments de réconfort et de partage.

Avant de se consacrer au bénévolat, il a mené une brillante carrière en tant que professeur à l’Université McGill. Il s’est consacré aux méthodes de recherche quantitatives en santé et en médecine. À la Maison St-Raphaël, ces compétences entrent également en jeu dans le cadre de son rôle au sein de notre comité de recherche.

Ce qu’il apprécie le plus dans son travail bénévole, c’est le réconfort et le bonheur qu’il peut apporter aux autres. Voir un sourire illuminer un visage et savoir que, même de façon modeste, il contribue au bien-être des personnes lui apporte une immense satisfaction.

Son désir de redonner vient d’ailleurs d’une expérience personnelle marquante : sa propre mère a reçu des soins de fin de vie dans un centre dans le New Jersey. Présent à ses côtés durant cette période, il a pu observer de près le rôle essentiel du personnel et des bénévoles. Cette expérience l’a profondément touché et l’a incité à s’impliquer pour offrir le même accompagnement à d’autres personnes en fin de vie.