Portrait : Marie-Laure Goursolle, infirmière

Rédaction par Aïssatou Yago

Aventure, c’est le mot qui caractérise Marie-Laure Goursolle. Après avoir obtenu une licence en sciences du langage, elle décide de s’envoler au Canada, pour faire une année d’échange universitaire à l’Université Laval, à Québec. Un séjour qui révélera son envie d’être infirmière! Après avoir fini ses études d’infirmière en France et travaillé 1 an et demi en réanimation chirurgicale, c’est en 2015, que Marie-Laure pose ses valises au Québec, à Montréal.

Des soins intensifs au CHUM pendant 5 ans, au métier d’infirmière de vol, et en passant une petite pause au vert, travaillant dans une ferme, Marie-Laure a eu ce besoin d’exercer son métier d’infirmière, mais surtout, pouvoir prendre le temps d’être investie et présente pour les patient.e.s, dans un environnement à taille humaine. La Maison St-Raphaël répondait en tout point à ces besoins.

Travailler en soins palliatifs est un réel appel pour Marie-Laure. Elle se sent tout simplement à sa place. Dans son parcours professionnel, elle n’a jamais ressenti autant de vie et de beauté émerger d’un endroit où on prend soin.

 « Il est si doux de travailler à la Maison St-Raphaël parce qu’on ressent la sincérité du cœur de chaque personne qui participe à cette mission commune d’accompagner les personnes dans ce chapitre si singulier de la vie, qu’est la mort » nous explique Marie-Laure.

Si elle avait une œuvre à nous conseiller en lien avec la mort, ce serait le fabuleux film d’animation Coco qui peut être selon elle une invitation à appréhender la mort à travers un autre prisme. On y voit aussi que l’amour est toujours plus puissant que la perte physique d’un être cher, ce qui renvoie à cette citation lue il y a peu de temps « Aimer un être, n’est-ce pas lui dire implicitement « Toi tu ne mourras point  » ? » de G. Marcel.

Pour ce qui est du casse-croûte, Marie-Laure adore les sushis, simple et délicieux, mais a un penchant pour une bonne poutine réconfortante lorsque l’hiver est là!

Côté musique maintenant, le son du moment de Marie-Laure est « Chalouper », de Gaël Faye, un rythme à nous faire bouger le bassin sur la piste de danse!

Enfin, si elle devait se rendre sur une île déserte, Marie-Laure va à l’essentiel : une crème solaire pour se protéger des rayons du soleil, une petite serviette pour se prélasser et un cocktail, pour profiter de l’instant présent.