Portrait : Ariane Poulin, bénévole

Rédaction par Anna Chumbe 

Ariane est l’une de nos précieuses bénévoles qui illuminent les couloirs de la Maison St-Raphaël. Elle a découvert la Maison par un heureux hasard : il y a un an, alors qu’elle se promenait dans le quartier, elle a remarqué le bâtiment et s’est renseignée sur Internet par curiosité. Elle a été enthousiasmée par la mission et les valeurs de l’organisation et a décidé de devenir bénévole. Elle fait partie de notre équipe depuis cette date. Elle apporte son aide là où c’est nécessaire, en faisant un peu de tout : accueil, cuisine, accompagnement aux soins – partout où l’on a besoin d’elle, elle met sa personnalité bienveillante et son attention sincère au travail. Étudiante en psychologie à l’Université de Montréal, vous pouvez la saluer surtout les week-ends, lorsque son horaire lui laisse plus de temps pour venir aider à la Maison St-Raphaël.

Ariane est respectueuse et empathique. Lorsqu’on lui demande comment elle se décrirait, elle répond en riant : « Je suis la maman de mon groupe d’amis ». Elle aime prendre soin des gens et donner, et on peut compter sur elle pour être là pour les autres. Ce qu’elle aime le plus dans son travail à la Maison St-Raphaël, c’est le contact avec les gens : elle aime écouter, entendre parler de la vie des gens et avoir des conversations significatives qui ramènent à l’essentiel. Avec sa manière attentive et sa personnalité bienveillante, Ariane incarne l’auditrice idéale et la bénévole accueillante.

Pour Ariane, la Maison St-Raphaël représente un endroit où l’on peut arriver et se sentir immédiatement chez soi. Elle note que ce qui l’a particulièrement frappée dans la Maison à son arrivée, c’est qu’elle donne l’impression d’être pleine de lumière : c’est un endroit lumineux. Ce sont les valeurs de l’organisation qui en font un milieu de vie, elle dit.  Ça lui fait du bien de venir ici, car cela lui permet de donner aux autres.

Ariane a de nombreux passe-temps et un horaire bien rempli. En dehors de son travail de bénévole à la Maison St-Raphaël, on peut la trouver chez elle à s’occuper de sa jungle grandissante de plantes d’intérieur, à la piscine en train de se défouler, ou simplement en promenade dans le quartier. Elle aime la littérature, en particulier la poésie slam et la littérature québécoise. (Recommandations ? Jetez un coup d’œil à la poésie slam de David Goudreault ou aux œuvres d’Hector de Saint-Denys Garneau et de Joséphine Bacon).

Si elle devait recommander un livre traitant de la mort en particulier, la première chose qui lui vient à l’esprit est le Journal d’Anne Frank, qu’elle a lu un peu avant de partir en voyage l’année dernière avec sa mère, où elle a visité des sites commémoratifs de la Seconde Guerre mondiale à travers quelques villes d’Europe, dont Amsterdam et Berlin. Ce voyage lui a permis de réfléchir sur l’héritage des personnes qui ont traversé ces lieux. Si elle pouvait décider ici et maintenant quel sera son héritage, ce serait que les gens pensent à elle comme une personne à la fois attentionnée et passionnée, quelqu’un qui sait être sérieux et avoir du plaisir – en d’autres mots, l’image que nous avons déjà d’elle à la Maison St-Raphaël.